Clique dans l’ordre sur chaque temps pour voir en détail la combustion.
En haut du cylindre, la soupape d’admission s’ouvre. C’est par cette ouverture que l’air et les gouttelettes d’essence entrent. Le piston, en descendant dans le cylindre, crée une aspiration qui mélange les gouttelettes d’essence et d’air. C’est l’admission.
Puis la soupape d’admission se referme et le piston remonte dans le cylindre où le mélange, devenu prisonnier, se trouve ainsi comprimé très fortement. C’est la compression.
Lorsque le piston est complètement remonté et que le gaz est comprimé au maximum, une étincelle se produit grâce à une petite pièce qui porte bien son nom: la bougie. Cela provoque la combustion du mélange, comparable à une mini-explosion. C’est cette force qui repousse le piston vers le bas. C’est la combustion, on l’appelle aussi «explosion».
Ah! Je comprends pourquoi ma voiture, c’est une vraie p’tite bombe! À cause du moteur à explosion! Hi, hi, hi!
C’est ensuite en remontant dans le cylindre que le piston pousse le gaz brûlé créé par la combustion. La seconde soupape, la soupape d’échappement, s’ouvre et libère le gaz brûlé qui file vers le pot d’échappement. C’est l’échappement.
Et cætera. Le piston redescend à nouveau et aspire une nouvelle fois du gaz. Le phénomène des quatre temps se reproduit ainsi plusieurs fois par seconde dans chacun des 4 cylindres! Imagine, quand le moteur tourne à 3000 tours par minute, il se produit dans chaque cylindre 50 combustions par seconde, soit 12 000 combustions par minute sur un moteur à 4 cylindres.
Oui, alors voilà, je roulais, et puis ma voiture a commencé à faire des hoquets, et puis paf, elle n’a plus fait de combustions du tout et elle s’est arrêtée. Comment ça, une panne d’essence? Vous voulez dire que le coup de la panne, c’est pas juste quand on fait semblant d’être en panne pour pouvoir embrasser sa p’tite amie, ça peut vraiment arriver?
